Christiane Parere, Critique d’Art
La peinture de Gordana Nikolic-Saint-Arroman est philosophique, marquée par des problèmes primordiaux qui hantent les âmes sensibles, tels que la drogue, la destruction de la terre ou la mécanisation, sans parler de l’architecture poussée à son paroxysme et de toute cette violence gratuite, cette cruauté sadique que l’on trouve trop souvent maintenant dans les choses comme dans les êtres (sans que l’on sache qui influe sur quoi ou sur qui…).
Mais Gordana, elle, n’aspire qu’á l’amoure qu’á la communion des corps, qu’á la beauté, qu’á la vie et ses toiles résolument optimistes sont toujours ouvertes vers un avenir meilleur, vers un espoir autre.
Comme seule la Femme est capable de donner tout cela, cette femme, elle, la célèbre et la vénère dans toutes ces toiles. Leur pureté, leur beauté plastique, leur grâce contrastent avec des architectures éventrées, des machines inquiétantes des crânes humains, vestiges d’ailleurs provenant d’une destruction systématique des valeurs…
Gordana Nikolic- Saint-Arroman, un nom á retenir, une peinture qui fait réfléchir.
Roland Villeneuve
GORDANA NIKOLIĆ SAINT-ARROMAN or THE PLEASURE OF PAINTING
The originality of Gordana Nikolié Saint-Arroman’s paintings is best revealed in the
rupture with the climate of infinite sadness, hopelessness, renouncement and sterility,
which very often emerges from what is today conveniently called « modern art ».
Protesting strongly against the cold monstrosity of technology and machines which is
crushing souls and devouring bodies. and condemning the excess of « scientifltc reason »
which makes people fear the anticipated planetary extinction of the human race. she
nevertheless stays bound by all her being to the optimistic idea of eternal petmanence.
Had not Hieronymus Bosch, Pieter Breughel and Joachim Patinir, all of whom she
admires deeply, acted in the same way when they stigmatized the degenerate passions
and cruel customs of another era, characterized by distress and perdition?
Who knows, maybe the heavenly signs of l)iana and the Lucifèr-like Sagittarius, under
which she saw the light of day, should be looked into for an explanation of the euphoric
and primarily perfectionist character of her work, brimming with love?
The aim she assigns to her aesthetic researching is to animate the clay that we are made
of and that is trapping us; to repulse the idle and trite temptation of materialism, as well
as to pervade with a dream-like quality even the smallest events in our lives, while
preserving their lucidity,.
Without trying to find affrliation to any movement or school, Gordana Nikolié Saint-
Arroman paints, like Federigo Zuccaro, what she sees in her mind and soul.
Her palette, unreal and tangible simultaneously, indisputably figurative and poetic,
shimmering in light and translucent colours, endeavours to produce beauty out of the
marvels which surround us and that we are not aware of.
The most essential for her is to reveal. beyond the brutal and sordid appearance. the
hidden richness of love. spirituality and peace existing in our universe.
Never renouncing these tendencies. she glorifies the Woman, sometimes Isis, sometimes
Penelope, the cradle of religions. the guardian of traditions, the essence of the mystery of
creation, the column of life with voluptuous loins and breasts full of hope. The
omnipresent Woman. the spiritual mistress or the soldier in a new Crusade, dominates the
texture of her paintings. where the precision of graphism and the refined sense fbr detail
are linked together in the transparence of the perfect execution of her works.
« I believe in a future resolution of these two states, dreams and reality, into a kind of
surreality, or absolute reality », said Andre Breton.
It seems that Gordana Nikolié Saint-Arror.nan had the good fortune to flnd a path leading
to this resolution.
Roland VILLENEUVE
Writer and art critic
Katia Granoff
Lily Marie Fabre
Grand salon d’art contemporain
Miskovic
Milorad Miskovic, né artistiquement à Belgrade, Grande Etoile du Monde de la danse internationale, proclamé en USA en 1982 1er Danseur Etoile du Monde. Chorégraphe et Président d’Honneur de la danse International à l’UNESCO, il répétait souvent avec son esprit plein de subtilité :
…Gordana, avec votre ART, vous êtes extraordinaire, différente, illogique, extraterrestre…, mais toujours authentique !
Monique Barrier
L’évanescence de ces corps féminins, sujet phare de sa peinture, nous transporte dans un monde surréaliste. Toutes les représentations symboliques qu’elle nous donne a voir, semble vouloir exprimer « l’Esprit de la femme ». Les déclinaisons féminines trouvées dans ses tableaux sont la marque d’une liberté spirituelle. Celle du concret d’une existence traversée par du mystique, de l’onirique et du secret. Ces corps empreints de poésie sont réalisés avec grande minutie.
Les transparences des couleurs claires alliant les tons chaire et les bleutés, promènent notre regard dans une figuration paisible à découvrire: Une femme « liberté », une femme « sérénité », qui nous fait voyager au coeur de nous-même dans un enchantement.
Monique Barrier
Ecrivain et critique d’Art
Theodor Bonn
…Slave par sa sensibilité, occidentale par son esprit analytique, elle est femme, féminine et même anti-femme.
Humaine et humanisante, suffisamment lucide, elle sera amoureuse du mal pour pouvoir être crucifiée pour nous.
Entre le mal concret et le bien abstrait, sur le chemin du savoir absolu, Gordana cherche la correspondance entre la pensée et la diversité des dimensions temporelles. Les horizons bleutés de ses toiles racontent une Epopée fantastique pour ceux qui savent voir juste…
Théodor BONN
Ecrivain et Critique d’Art