Hegel a profondément marqué sa philosophie de la vie et orienté la démarche de sa pensée vers des visions qui ont marquées la première décennie de sa peinture. En quête de la Vérité Absolue, elle traque dans les différentes facettes de la vie quotidienne, les contradictions les plus extrêmes afin de provoquer la réflexion chez l’observateur. Elle aime un vieux dicton hindou qui dit: « Corrige toi d’abord toi-même, avant de corriger le Monde.«
Lorsqu’on l’interroge sur la nature de ses oeuvres, elle répond:
« Ce que je fais, est-il du surréalisme, du fantastique? Est-ce mystique, symbolique ou visionnaire…
Je laisse juger les professionnels de la critique et les consacrés.
Je peins ce que je vois, ce que je ressens, ce que je vois au-delà, espérant avoir un impact!«
Extrat d’une critique de Roland Villneuve:
« … Dévoiler au delà d’apparences brutales ou sordides, les richesses d’amour, de spiritualité et de paix que recèle notre univers, lui apparaît comme essentiel.
De là l’exaltation que Gordana opère de la Femme, tour à tour Isis et Pénélope; creuset des religions, gardienne des traditions; pricipe créateur et colonne de vie, aux flancs généreux, aux seins chargés d’espoir…
Omniprésente sur ses toiles, la Femme, maitresse spirituelle, soldat d’une nouvelle croisade, se meut dans un environnement où la minutie du graphisme et le sens aigu du détail, s’allient à une diaphanéité maniériste.
« Je crois à la résolution future de ces deux états: le rêve et la réalité, en une sorte de surréalité, de réalité absolue« , disait André Breton. « II semble bien que Gordana Saint-Arroman soit heureusement parvenue à cette sorte de résolution…«